Très Titicaca
Le lac Titicaca fait rêver tout le monde. Forcément un nom pareil fait travailler l’imagination…
Vue l’ampleur du lac, c’est comme une mer, mais sans sel, entourée de montagnes et avec quelques îles qui abritent des ruines incas et de jolies cultures en terrasses.
La fiesta à Copacabana
Copacabana est une petite ville au bord du lac Titicaca, tranquille la plupart du temps, mais nous arrivons le jour de la Vierge de la Chandeleur et il y a une sacrée animation. Chaque place a sa fanfare et tout le monde danse en costumes de fête (costard-cravate pour les hommes, jupe colorée pour les femmes). Les femmes ajoutent même sur leurs chapeaux une broche dorée.
Normalement pour la Chandeleur on fait des crêpes, mais ici, le seul ingrédient qui a été retenu est la bière : la Paceña coule à flot, les femmes comme les hommes en font une consommation enivrante. Les rues adjacentes se transforment en pissotières et personne ne danse droit ! Heureusement, le lendemain matin il pleut pour laver tous les excès de la veille.
Pour la petite histoire, le Copacabana du Brésil doit son nom au Copacabana bolivien. Au XVIII ème siècle, un moine en perdition au large du Brésil fit la promesse qu’il donnerait le nom de son village à l’endroit où il échouerait.
La truite du Titicaca
Sur le trajet de Sorata à Copacabana nous avons rencontrés Stéphane, Chloé et leurs deux petits, Mahault et Eole, qui aiment penser qu’Olivier est un ogre barbu qui va les manger. Ils voyagent depuis plusieurs mois et nous partageons nos aventures dans le bus. Le soir, nous continuons nos récits autour de la spécialité du lac : la truite grillée servie avec un filet de citron, une sauce piment-oignon… et une, voire plusieurs Paceñas bien fraîches.
En route vers le soleil et la pluie
Le lendemain, nous attendons la fin de la pluie pour enfiler nos chaussures et sacs à dos et partir vers l’isla del sol (l’île du soleil) et ses sites incas. Notre objectif : faire une petite boucle de trois jours avec bivouac et nouilles cuites dans l’eau du lac !
Nous quittons Copacabana à pied et très vite nous sillonnons entre les cultures de pommes de terre, quinoa, fèves qui sont en fleur.
Nous traversons plusieurs villages et au détour d’un virage un monsieur s’arrête cinq minutes avec nous pour discuter et nous offrir un bouquet de selvia pour que nous puissions nous faire une tisane. Rencontre furtive mais toujours agréable.
Nous longeons le bord du lac jusqu’au village de Yampupata, tout proche de l’isla del sol. Nous traversons les quelques kilomètres qui nous séparent de l’île en bateau. Le moteur, c’est un monsieur qui malgré ses quatre-vingts un ans et les 4000 mètres d’altitude rame pendant une heure et demie (Olivier a tout de même pris en charge une des rames) pour un salaire de quatre euros environ…
À notre arrivée sur l’île, Olivier, toujours très préoccupé par son hygiène, se baigne dans le lac mythique.
Le deuxième jour, la randonnée commence par le côté ouest de l’ile sur un ancien chemin inca. C’est paisible, nous surplombons les cultures en terrasses et le lac bleu : on se croirait au bord de la Méditerranée. Le climat orageux du lac Titicaca donne une lumière et des couleurs particulièrement photogéniques.
Nous arrivons à l’extrémité nord de l’île où se trouvent des bâtiments et une stèle incas. Ce n’est pas très impressionnant, mais c’est assez drôle de se promener dans le labyrinthe de pièces dont certaines peuvent à peine accueillir deux personnes debout.
Le soir, nous plantons la tente sur la plage, au pied des ruines incas et c’est très paisible… enfin jusqu’à ce que des coups de tonnerre explosent à seulement deux kilomètres de nos oreilles. Le traumatisme orageux n’est pas guéri et chaque éclair fait trembler Céline !
De l’autre côté de l’île
Le troisième jour, nous sommes plutôt tranquilles grâce au mauvais temps mais nous découvrons « le côté obscur » de l’isla del sol : sur une plage en bordure d’un petit village, une trentaine de tentes au milieu des détritus et plein de touristes qui jonglent, font des feux, écoutent de la musique… Nous ne comprenons pas trop l’intérêt de bivouaquer ici et nous sommes encore plus ravis d’avoir eu une plage rien que pour nous !
En fin d’après-midi, nous sautons juste a temps dans le bateau et de retour à Copacabana, nous allons déguster des truites grillées accompagnées de Paceñas bien sûr !
Chers lecteurs, voici le dernier article avant notre retour au pays. Nous ajouterons la suite de nos aventures (et quelles aventures) pendant les prochaines semaines !
Que de couleurs !
Un vrai plaisir !!
Avant votre retour…encore merci pour tous ces articles d’une grande qualité !
J’oubliais, Laurent sera ravi du titre…
Ah, le mythique lac Titicaca, dont le nom réjouit tant les jeunes enfants…et de moins jeunes !
Superbes couleurs, belles photos encore.
C’est tout de même avec nostalgie qu’on lit cet article, le dernier posté avant le grand retour.
Par contre, l’idée de vous revoir bientôt est très réjouissante.
Excellent retour et …
… Bon courage pour le retour à la vie « normale » :-S
Moi Titicaca ça me fait toujours penser au générique de fin des Cités D’Or.
J’aime beaucoup les couleurs de la photo du mouton sur l’Isla Del Sol.
J’espère que vous n’en baverez pas trop avec le jet-lag, les changements, les formalités et toussa. Olivier, je t’avouerais quand même avoir pensé que tu aurais du mal à passer les services de sécurité aéroportuaires avec ta barbe. Espérons que tu échappes au moins à la mise en quarantaine !
À la semaine prochaine !!!
Grande! Gracias.
Bon voyage retour les aventuriers !
A bientôt pour vos récits « en vrai » et merci de nous avoir fait partager votre périple avec des articles pleins d’humour et de superbes photos.
Bisous à vous 2
ohlala dur de savoir que c’est la fin de votre trip, ca sent aussi la fin du notre du coup!!! Bon retour et bonjour à Lyon
les zamis,
on se sera croises a 1 semaine pres!les boules 🙁 bon ben… bon retour. Faites attention quand vous rentrez les gens comprennent le francais (ca m’a valu qq tours j’avoue…moi et ma grande langue).A bientot par skype!
Il y a un truc bizarre qui se passe quand j’ouvre la photo du canard. Pendant une fraction de seconde une petite lueur brille dans son oeil… Olivier, c’est quoi ton truc ?? 😉
Bon retour !
Le flash 😆