GTA : les préparatifs

Partir 21 jours en rando, même quand on en a l’habitude… ça se prépare ! Ca peut prendre un peu de temps, mais c’est sympa car on commence un peu la marche « virtuellement ».

Que prendre ?

Pour faire court, nous avons emporté avec nous :

– le minimum de vêtements (un pantalon, 2 T-shirts, une polaire, un blouson)

– les classiques : lunettes de soleil, chapeau, gants, bonnet (pour rappel, il fait froid en montagne, même en Août)

– une tente, 2 matelas, 2 duvets

– un réchaud et sa casserole, une bouteille de gaz supplémentaire, du matériel de « cuisine » (couteau suisse et couverts, etc)

– une trousse de toilette « light », une trousse de secours « full »

– un appareil photo, des jumelles, 2 lampes frontales, 2 téléphones portables (dont un iPhone, j’y reviendrai), un chargeur solaire (j’y reviendrai aussi)

C’est lourd !

Cette première liste est déjà une sélection de ce qui nous paraissait essentiel (la nécessité des choses est une valeur très subjective en rando : voir la marche ultra légère, concept intéressant)

Mais nous sommes allés plus loin en essayant d’alléger chacun des objets que nous emportions avec nous.

Comme je suis un peu psycho-maniaco-babasse man, j’ai consigné tout ça dans un tableau Excel (que je ne publierai pas, faut pas pousser !) et nous avons, en faisant ces efforts, économisé 1.6Kg !

Ces économies passent, en vrac, par :

– remplacer quelques beaux étuis en tissu par de bons vieux sacs plastiques (ex : les duvets, la trousse de secours)

– remplacer nos matelas « auto-gonflants » par les nouveaux Thermarest NeoAir (chers, mais diablement efficaces : plus légers, plus petits, et incroyablement plus confortables)

– remplacer nos assiettes métal par des assiettes plastiques (Sea To Summit)

– économiser quelques cartes IGN (voir plus bas)

– miser sur la superposition des vêtements plutôt qu’une grosse polaire très chaude

Au final…

Une fois ces petits ajustements faits, ajouté un peu de bouffe de réserve, des pâtes de fruits, de l’eau (2L par personne), voilà ce que ça donnait :

Les préparatifs

Nos sacs pesaient environ 13kg (pour la dame) et 15 kg (pour le monsieur).

Les cartes

Comme je disais dans le précédent article, il est très utile de lire les topo guides pour préparer ses étapes. Mais une fois sur place, il est tout aussi important d’avoir sous la main une carte IGN 1/25000. Le chemin est certes bien balisé (si vous restez toujours sur le GR5) mais c’est aussi une question de sécurité pour faire face à tout imprévu (mauvais temps, blessure, etc).

Bref. Nous voulions donc une carte IGN. Oui, mais les cartes IGN c’est assez cher, et surtout, c’est encombrant et lourd (attention : je n’ai rien contre les cartes IGN, nous en achetons régulièrement pour les endroits que nous fréquentons régulièrement. Mais pour un passage unique, c’est un peu cher).

L’idée : utiliser le site Géoportail, qui, comme tous les produits IGN, donne accès à des informations extraordinaires… sous une interface utilisateur à se pendre.

J’ai donc passé « un certain nombre d’heures »… à prendre des captures d’écran au 1/16000 des endroits que nous allions traverser, pour assembler toutes ces captures sous photoshop.

[édité le 16/01/2010] J’ai depuis découvert un outil génial (malheureusement uniquement disponible pour Windows : MapMaker. Gratuit et très simple, il permet de faire le laborieux travail d’assemblage des cartes en quelques clics.

J’ai ainsi obtenu un immense fichier « composite » de notre trajet, que j’ai ensuite un peu galéré à redimensionner en 1/25000 (après quelques calculs savants non fructueux, j’ai simplement mesuré une distance référence sur une vraie carte IGN). A noter qu’il n’est pas nécessaire de recalibrer la carte précisément au 1/25000 (on ne s’amuse jamais à mesurer la distance sur la carte !) mais c’était plus pour une question d’habitude : quand vous consultez des cartes au 1/25000 depuis des années, vous êtes habitués aux distances.

Bref, une fois mon fichier (toujours immense) au 1/25000, je l’ai découpé en 24 images au format A3, que j’ai imprimées recto/verso sur une imprimante laser couleur.

Après ces heures de travail, oh miracle, le résultat était tout simplement parfait ! Les cartes se sont révélées très pratiques, légères, et toujours adaptées au parcours…

 

La suite : le résumé des étapes !

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